Hier, dans les temps anciens :
(Nous prions les lecteurs qui seraient choqués par la brutalité de la scène ci-dessus de bien vouloir nous pardonner)
Aujourd’hui :
Demain :
« Nous vous informons, chers amis que, pour organiser le repas prévu de 12 personnes avec entrée-plat-dessert, notre chef-cuisinier aurait dû préparer 36 assiettes toutes différentes et, devant la difficulté, il a donné sa démission.
De toute façon, le prix de revient de ces repas devenait prohibitif.
Il n’y aura plus de repas en commun. »
En conséquence, on va bientôt voir se multiplier une nouvelle approche de la restauration :
A Fontenay :
La Ville se réjouit de disposer de restaurants français, asiatiques, marocains, italiens, … que chacun fréquente à sa convenance … mais il ne faudrait pas que l’exacerbation des différences culturelles prônée par certains (wokisme, approche animaliste, …) conduise à ne plus pouvoir manger ensemble et à connaître ainsi le multiculturalisme dans l’hyper-individualisme !
Pour les Fontenaisiens incultes (dont le rédacteur), pour vous aider à mieux préparer vos repas pour votre prochaine invitation à domicile et éviter tout incident diplomatique grave, nous joignons quelques définitions pour aider à comprendre l’écart entre végétarisme / végétalisme / véganisme :
- Le végétarisme est un régime alimentaire qui exclut les produits issus de l’abattage des animaux. Ainsi, un végétarien ne mange ni viande, ni poisson, ou crustacés, caviar, présure et gélatine …
- Le végétalisme est un régime alimentaire qui en plus d’exclure la viande et le poisson, exclut également tout ce qui est issu de la production/exploitation animale. Un végétalien ne consomme donc ni œufs, ni lait, ni miel ou tout autre ingrédient dans lequel on peut trouver des graisses animales…
- Le véganisme est quant à lui, plus qu’un régime alimentaire. Il s’agit d’un mode de vie qui englobe de ne pas consommer quoi que ce soit qui provienne d’un animal. Un vegan est donc une personne au régime alimentaire végétalien mais qui en plus n’utilise aucun produit d’origine animale dans tous les aspects de sa vie courante.
(Le rédacteur n’apporte aucune garantie à ces définitions et décline toute responsabilité de conséquences directes ou indirectes de ses écrits).
Quelques conseils :
Recettes de cuisine : aucune utilité, vous pouvez jeter le livre de cuisine de grand-mère ! (Pensez à recycler le papier).
Ficher vos amis : Par prudence, nous conseillons de noter sur un carnet les « interdits » alimentaires de vos relations (prévoir un carnet de 500 pages).
Placement des invités : Avant on mettait un homme, une femme, la demoiselle célibataire à côté du jeune-homme à marier, … mais maintenant, avec le sexe et le genre, le problème est, objectivement, plus difficile … Diplomatie !
Barbecue : Selon Sandrine Rousseau, écologiste, le barbecue serait un «symbole de virilité exacerbée ».
Dans ces propos, des esprits pervers pourraient percevoir de l’androphobie, approche psychanalytique qui se caractérise par la haine de l’homme. Dit autrement, l’androphobie est à la femme ce que la misogynie est à l’homme (sauf que l’androphobie est acceptée quand la misogynie est intolérable).
Il reste à constater que, chez Sandrine, cette haine de l’homme s’étend aussi à l’animal dans l’assiette !
Cependant, par prudence, dans une approche non conflictuelle des relations familiales ou amicales, nous déconseillons la côte de bœuf lors de vos invitations (autorisée si vous invitez l’auteur de ce petit article).
Conclusion :
Nous reprendrons la conclusion de Fabien Roussel lorsque ce dernier déclarait : « Un bon vin, une bonne viande, un bon fromage : c’est la gastronomie française. Le meilleur moyen de la défendre, c’est de permettre aux Français d’y avoir accès ».
Il est évident que ce responsable du PCF parlait de viande rouge à laquelle sa collègue Verte s’oppose ! Quelle cuisine électorale !
Amicalement à tous
Jean-Michel Durand
Ancien maire-adjoint aux finances
et Logements Sociaux
Extra. Formidable et plein d’humour.