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Un nouveau livre fontenaisien sur la culture vélo

Si vous habitez à Fontenay-aux-Roses et vous aimez les productions locales et culturelles, je vous apporte une bonne nouvelle. Mon nouveau livre « 50 bonnes raisons de faire du vélo », co-produit avec le l’illustrateur Clod, est en vente dans la librairie les Pêcheurs d’étoiles en face de la mairie. Je me permets de penser qu’il y a au moins 5 raisons de vous y intéresser :

Raison 1 : Découvrir comment le vélo peut changer votre quotidien

Par exemple en donnant un caractère ludique et sensoriel à vos déplacements : « Le cycliste succombe à toutes sortes de tentations : faire des petites accélérations, des courbes gracieuses, voire des mini-défis surplace au feu ». Le livre est un vrai mode d’emploi pour un quotidien plus léger et sain.

Extrait de « 50 bonnes raisons de faire du vélo »

Raison 2 : Offrir un joli cadeau de lecture estivale à vos proches.

Chaque lecteur ou lectrice y trouvera son compte, quel que soit son âge et sa sensibilité. Les vacances sont le bon moment de se poser la question centrale du livre : si le moyen de déplacement préféré des Français pendant les vacances est le vélo, pourquoi ne pas leur offrir ce plaisir 365 jours par an ?

Extrait de « 50 bonnes raisons de faire du vélo »

Raison 3 : Découvrir et soutenir la plus belle librairie des Hauts-de-Seine

Fontenay-aux-Roses a la chance d’héberger Les pêcheurs d’étoiles, la magnifique librairie en face de la mairie que Michèle Lablache Combier tient fièrement depuis 2019. Je vous invite à découvrir cet endroit chaleureux et d’y prendre un café, d’assister à des conférences ou de vous procurer des articles de papeterie et de la lecture. Soutenir Michèle et la culture est un geste important pour notre ville.

Librairie Les pêcheurs d’étoiles (photo : Stein van Oosteren)

Raison 4 : Le livre est accessible et agréable à feuilleter : coloré, varié et rempli de dessins.

Le livre semble presque naïf, on dirait un livre pour enfants. Cette légèreté fait du bien dans cette époque traversée par des crises sérieuses. C’est une qualité rare : l’illustrateur Clod est très demandé pour sa capacité à faire passer des messages (de sensibilisation) difficiles en passant par l’émotion et le plaisir.

Extrait de « 50 bonnes raisons de faire du vélo »

Raison 5 : Un livre sur la culture vélo est important dans une ville où le vélo est déconsidéré

Le maire Laurent Vastel considère le vélo comme un loisir. Sur son blog il qualifie même le développement d’une filière vélo de « stratégie finalement assez banalement capitaliste et sans scrupule ». Le vélo n’a pas d’avenir à Fontenay-aux-Roses pour M. Vastel : au journal Le Monde il a déclaré que la banlieue n’est pas favorable pour le vélo, et que l’espace pour des pistes manque car les SUV ne rentrent plus dans les garages. Conséquence : il refuse de créer une piste cyclable sur la route qui nous connecte à Paris, l’avenue Dolivet, et préfère envoyer les vélos dans le parc Sainte Barbe ! Bref, il est urgent que notre cher maire découvre que le vélo n’est pas qu’un loisir pour le parc et la Coulée Verte, mais un mode de déplacement efficace. Je suis convaincu qu’un ouvrage sur la culture vélo, et les conversations qu’il suscitera, aidera à convaincre M. Vastel que le vélo est bien plus qu’un loisir du dimanche.

Sur la RD63 (avenue Dolivet) la sécurité du cycliste est absente (photo : Stein van Oosteren)

 

 

 

 

Un commentaire

  1. Jean-Claude Herrenschmidt Jean-Claude Herrenschmidt 10 juillet 2023

    Quand j’étais jeune, j’ai 88 ans depuis le mois de mai, j’ai vécu en Alsace. À Strasbourg puis à Mulhouse entre 1949 et 1957. Dans les deux cas j’ai habité dans des quartiers plutôt industriels. Il y avait donc des ouvriers et, dans le textile, beaucoup d’ouvrières. Il y avait ceux qui se déplaçaient à pied et ceux qui se déplaçaient à vélo. À l’époque, pas de transport en commun et pas encore de ramassage du personnel comme cela s’est beaucoup développé dans les années 70. Évidemment, pas ou peu de voitures individuelles. Comme beaucoup venaient de la campagne, il y avait vraiment beaucoup de cyclistes. Et cela par tous les temps et à l’époque les hivers n’étaient pas tendres et les jours de pluie et de mauvais temps nombreux. Le vélo était tout simplement une nécessité. Pas le choix. Pas de pistes cyclables non plus mais des routes pour tout le monde et les automobilistes avait intérêt à respecter les cyclistes.
    Il est vrai que l’Alsace est un pays plat. Mais, à part les jeunes et ceux qui rêvaient de devenir champions, il n’y avait guère de place pour les déplacements de loisirs.
    Je pense que les tous jeunes et peut-être aussi beaucoup d’autres devraient se préparer, au moins mentalement, à vivre les temps à venir en gardant ces images en tête.

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