Le square des potiers parait abandonné, ses environs sont sales et infestés de rats
A mon retour de vacances, en août, voici ce que j’ai vu. Le square des potiers semblait laissé à l’abandon, l’herbe atteignait les 50 cm de hauteur. Plus récemment début septembre la situation ne s’est guère améliorée. Ce parc souffre d’un manque évident d’entretien. Je sais que la mode actuelle est de ne plus tondre les pelouses des parcs publics, ou seulement une petite partie. Ce traitement peut convenir à des surfaces de grandes dimensions comme celles du parc de Sceaux ou de la coulée verte, mais pas au cas de pelouses de petite surface comme celles du square des potiers, ça donne une impression de négligence, ça fait mauvais effet !
Les jeux pour enfants sont toujours inaccessibles, des travaux semblent avoir démarré, interrompus depuis une éternité. Pas d’explications, juste du mépris.
Mais le pire n’est pas là. Le pire c’est la saleté et les rats. A plusieurs reprises j’ai surpris des rats dans le parc des potiers et rue François Villon, près d’une des entrées de l’immeuble qui longe le RER. Quand on voit l’état des poubelles rue André Chénier en face du parc, on ne s’étonne plus de la présence de rats. Ces poubelles occupent en permanence le trottoir, et pendant longtemps je les ai vues débordant de déchets jusque par terre, les couvercles jamais mis, volontairement coincés entre les poubelles. On voudrait nourrir les rats qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Suite à une prise de conscience tardive, la situation semble s’être améliorée, j’ai récemment vu ces poubelles enfin fermées, (mais toujours sur le trottoir) et les ordures jonchant le sol, enlevées. J’ai quand même vu un rat déguerpir de dessous les poubelles, c’était le 10 septembre. Mais le 12, rebelote, aucun couvercle n’est mis, les poubelles sont pleines. Les rats se “réjouissent” !
Un bruit permanent et insupportable émane des nouveaux bâtiments du 26 rue des potiers
Ce bruit ressemble à un bruit de sirène ou d’aspirateur. A priori il ne parait pas très fort, mais comme il ne s’arrête jamais il devient vite pénible. Fenêtres fermées on l’entend moins, mais il est toujours là, et fenêtres ouvertes, il devient omniprésent, obsédant.
Apparemment, il semble provenir des installations situées sur les toits du 26. Il s’agit vraisemblablement de sorties de VMC ou de climatisations, cachées derrière des tôles qui au lieu d’atténuer le bruit, l’amplifient en vibrant.
Devons-nous vraiment supporter et accepter cette nuisance ? J’invite les riverains du quartier également gênés par ce bruit à se manifester (laisser un commentaire).
L’intégration des bâtiments du 26 rue des potiers dans le quartier n’est pas une réussite
Une telle affirmation est forcément subjective. Voici les raisons qui la motivent :
- Il y a trop d’immeubles sur une trop petite surface,
- ils sont implantés sans harmonie d’ensemble.
- ils sont trop grands et leur allure générale est sans cohérence avec le voisinage.
Quelques photos en fin de paragraphe illustrent mon propos. A vous de vous faire votre opinion. Notez la différence d’impression visuelle entre la vue d’artiste du projet et la réalité finale…
Concernant l’implantation des immeubles, les concepteurs ont choisi de les implanter en conservant la disposition en oblique des pavillons situés dans l’espace entre les rues des potiers, Rémy Laurent et André Chénier. Dans ce petit quartier, les pavillons sont rangés selon deux lignes parallèles (de biais par rapport à la rue) laissant devant et derrière eux un large espace verdoyant. Appliqué aux immeubles du 26 ce choix se révèle catastrophique. Les bâtiments semblent tassés les uns contre les autres sans espace entre eux. Le seul point positif est d’avoir ménagé un petit quadrilatère arboré jouxtant le square des potiers.
Cette disposition en oblique peut convenir à des pavillons mais pas à des immeubles nettement plus grands, bien trop grands pour ce terrain tout petit (autrefois verdoyant et arboré !). Or c’est le choix qui a été fait. D’ailleurs les quelques immeubles existants rue des potiers sont implantés parallèlement à la rue mais en retrait de celle-ci, ce qui n’est pas le cas des bâtiments du 26. En effet un autre choix malheureux (contredisant le précédent) a été fait, côté potiers, de rajouter des appendices en forme de triangles (en fait des prismes), aux bâtiments implantés en biais, comme pour les redresser par rapport à la rue. Ce choix (mesquin) complique inutilement la forme des bâtiments, les rend incongrus dans le quartier et rétrécit la chaussée en avançant leur façade vers la rue, au ras du trottoir. A cet endroit, l’ensemble rue des potiers + trottoir y a perdu en largeur. Tout ça pour un gain dérisoire en surface habitable. Bref à cause d’une densité trop forte et d’une implantation inadaptée, l’intégration de ces nouveaux bâtiments dans le quartier est ratée. Ce ne serait pas si grave si ce quartier n’était pas le mien…
26 rue des potiers AVANT / APRES
La maquette de la future cité des Blagis/Paradis donne une bonne idée de son aspect futur, des tours au lieu de barres, en plus dense
La maquette se trouvait dans un bâtiment à côté du bureau de vente situé avenue J. Perrin, qui a brulé l’an dernier. Elle est bien plus parlante que les plans publiés sur la revue Fontenay Mag. Il me semble que peu de fontenaysiens se soient déplacés pour la voir et je le regrette. Les Blagis intéressent moins les habitants de Fontenay que la rue Boucicaut. Trop périphérique ?
Le mystère du bois de platanes
Le bois de platanes est cette plantation arborée caractéristique située près du terrain de sport côté avenue J-Perrin. Il apparait bien sur la vue satellite des Blagis actuels, comme une tache végétale verte d’une taille respectable. En revanche il semble avoir disparu sur la maquette. Erreur du maquettiste ou désir caché du promoteur ? Reportons mentalement cette tache verte, sur la vue aérienne de la maquette. On a la nette impression que les immeubles privés en cours de construction sont situés, du moins en partie, sur l’emplacement du bois de platanes. Il semble aussi que la nouvelle rue qui traversera toute la cité du nord au sud, passera par ce bois…
En se rendant sur place on vérifie que le bois de platanes est toujours là. Mais est-il entier ? Je ne me souviens pas de ses dimensions exactes, ce qui fait que je suis rongé par le doute. Aurait-on sacrifié une partie du bois de platanes ? Je n’en sais rien mais l’analyse comparée des vues aériennes des Blagis, actuels et prévus, conclut dans ce sens. Un lecteur a-t-il la réponse ? Peut-être en saurons-nous plus le 21 septembre, date à laquelle M le Maire invite les Fontenaysiens à “la pose de la première pierre de la ZAC du quartier des Paradis“. Le rendez vous est justement donné au Bois de platanes !
Je crains, comme c’est souvent le cas, que la maquette de la future cité des Blagis, aussi jolie soit-elle, ne nous propose qu’une vue idéale, séduisante, d’un futur qui le sera beaucoup moins. Les promoteurs avec l’appui des municipalités, excellent dans ce domaine.
Deux photos permettent de se faire une bonne idée du changement que vont connaitre les Blagis. L’une montre une vue aérienne de la cité dans sa configuration actuelle (avant tous travaux), l’autre une vue “aérienne” de cette même cité, après reconstruction, simulée par une maquette 3D. Grosso modo on passe d’une architecture de barres à une architecture de tours organisées en ilots, avec au passage une densification évidente. Beaucoup d’habitants vont perdre la vue dégagée qu’ils ont à ce jour depuis leurs fenêtres car les tours sont nombreuses et proches les unes des autres. Bon nombre de ces tours compteront une dizaine d’étages, ce qui est bien plus que la plupart des immeubles de Fontenay (voyez l’allure qu’aura la future rue des Paradis).
Rue des Paradis (PROJET) vue depuis les voies du RER
Daniel Beaucourt
Septembre 2024
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Rien ne peut être fait pour le bruit généré par le 26 rue des potiers ?
La mairie ne peut rien faire ?
Merci pour cette “alerte” concernant ce quartier peut-être périphérique mais dans lequel tésident beaucoup de Fontenaysiens.
Cet article et les photos associées font ressortir à quel point la municipalité se préoccupe peu des conditions de vie des habitants actuels et futurs.
La dernière photo évoque plutôt Manhattan que le “village” vanté dans la tribune de la majorité du Fontenay Mag du mois de septembre (je remarque au passage que tous les élus de la majorité y ont apposé leur signature et en sont donc solidaires).
Le cas décrit dans l’article n’est pas isolé : il se reproduit ailleurs. Fontenay s’enlaidit aussi dans d’autres quartiers et les dégats sont irréversibles et s’accumulent.
La situation est donc très sérieuse.
La municipalité semble, soit ne pas vouloir, soit être incapable de protéger les habitants contre la gloutonnerie financière des promoteurs.
Il est important d’attiter l’attention des élus en responsabilité que la colère monte.
A force de mécontenter les gens et de ne pas entendre la montée des protestations la municipalité actuelle se prépare un avenir difficile.