Appuyez sur “Entrée” pour passer au contenu

Réponse à Jean François Dumas sur le désherbage de la ville

Monsieur Bresse exagère lorsqu’il écrit que dans la municipalité précédente, les herbes que nous laissions pousser autour des pieds d’arbres gênaient la circulation des piétons. Si cela avait été le cas, nous serions intervenus !!!”

Voilà une photo faite sur le Boulevard de la République, où comme les pieds des arbres n’étaient pas désherbés, ils étaient envahis par des chardons qui poussaient en hauteur et gênaient non seulement la circulation des piétons, mais aussi pour sortir de sa voiture lorsque l’on se garait sur le boulevard. Il faut préciser que le boulevard est un lieu de circulation piéton très important, du fait que c’est une voie d’accès à la gare du RER.

Entourage des arbres coté pair 

Ce qu’oublie de dire Jean François Dumas, c’est que c’est volontairement que le pied des arbres coté pair n’étaient pas désherbés, contrairement au coté impair, où les entourages des arbres avaient fait l’objet de plantations qui étaient et sont toujours bien entretenus et désherbés manuellement. Tout cela pour mettre en place une “gestion différentiée” des espaces verts dans cette rue (voir article précédent)

Entourage des arbres coté impair 

Quant à l’envahissement des jardins par les pissenlits, même si l’on avait éliminé tous ceux qui poussaient au pied des arbres, ce n’est pas pour autant qu’il n’y en ait eu moins qui se soient invités dans la pelouse de Monsieur Bresse ou du square Pompidou. D’ailleurs, ce n’était pas au pied des arbres qu’ils prospéraient le mieux, le pied des arbres n’étant pas leur habitat privilégié en ville, pas plus qu’il n’est celui de l’ortie ou du « chardon » !”

Voilà les photos faites sur le boulevard qui montre que le pied des arbres est un habitat privilégié pour les pissenlits et les chardons et que leur graines puissent envahir les gazons des jardins environnants.

 Entourage des arbres coté pair 

Quelle est la solution adoptée par la nouvelle municipalité ?

Pour le pied des arbres, comme ceux du boulevard, il s’agit d’intervenir manuellement avant que ces herbes invasives, ne montent en graine et envahissent les jardins environnants.

Quelle pourrait être la future politique de la ville, décidée en concertation avec les habitants ?

La méthode utilisée pourrait être décidée en concertation avec les habitants de chaque rue. Certains habitants se sont dits intéressés par l’entretien des entourages des arbres situés devant chez eux.

Des expériences de ce type existent dans des villes, comme à Rennes, avec «Jardinons nos rues ». Ceci permet d’enjoliver le paysage urbain et de favoriser la biodiversité.

3 Commentaires

  1. Jean-François Bresse Jean-François Bresse Auteur de l’article | 4 juin 2015

    Ce que je peux dire c’est tout est une question d’équilibre. Dans la nature, si on n’intervient pas, ce sont les plantes envahissantes qui feront la loi.
    Par exemple, si on implante des plantes vivaces comme des iris (voir par exemple sur l’avenue Jean Moulin), on aura en même temps des jolies fleurs et des plants qui occupent le terrain et qui ne demanderont que très peu d’entretien.
    Le mieux serait que pour chaque rue, les habitants décident ce qui doit être implanté et participent à l’entretien.

  2. Jean-François DUMAS Jean-François DUMAS 2 juin 2015

    N’étant pas un pratiquant assidu du Web, c’est avec retard que je viens de prendre connaissance de la réponse de Jean-François Bresse à mon article et donc cette mise au point est un peu décalée dans le temps.
    Jean-François Bresse croit pouvoir réfuter certains de mes propos en s’appuyant sur des observations faites sur le boulevard de la République, côté pair. Or il s’agit là d’un cas très particulier qui ne peut être généralisé. Mais avant de le montrer je voudrais faire remarquer que même là, on notera que pour exubérante qu’elle fût, la végétation n’empiétait pas sur le trottoir comme le montrent ses propres photos.
    Jean-François Bresse s’appuie sur ces photos pour soutenir que les pieds d’arbres sont des habitats privilégiés pour les pissenlits et les chardons.
    Or, ce n’est pas parce que deux pissenlits ont poussé au pied d’UN arbre que ce milieu est leur milieu de prédilection. En ville, les pissenlits poussent de préférence dans les gazons, parfois sous les plantations et bien plus rarement au pied des arbres ou des murs. On peut donc en trouver ici ou là au pied d’un arbre mais ce n’est pas là qu’ils vont prospérer.
    De même, ce n’est pas parce que des chardons ont poussé au pied d’UN arbre que c’est un milieu qu’ils vont coloniser durablement et qui leur servira de base arrière pour un assaut des pelouses riveraines.
    En fait, les deux photos des pieds d’arbres du Boulevard de la République de l’article de JF Bresse sont celles de pieds de tilleuls nouvellement plantés à la date de la prise de vue. Or, il se trouve que chacun de ces jeunes arbres avait, à cette date, à son pied une flore particulière qui différait notablement d’un arbre à l’autre.
    Cela se voit bien sur les photographies. Les plantes sont différentes.
    On remarquera aussi que JF Bresse a choisi des arbres aux pieds desquels avaient poussé des plantes qui ont, à tort ou à raison, mauvaise presse chez les jardiniers et qu’il les a photographiées au moment où elles avaient passé fleurs, c’est-à-dire au moment où elles ont perdu toute leur beauté parce qu’elle ne leur est plus utile! Manifestement, JF Bresse n’aime pas les plantes sauvages en Ville et cherche à faire partager au lecteur cette aversion.
    Photographiés un peu plus tôt en saison, même le pied avec les chardons aurait eu un aspect beaucoup plus esthétique. Je rappelle qu’il y avait un des arbres nouvellement plantés dont le pied s’ornait de matricaires, un autre de bardanes. Il y en avait avec des coquelicots, des boutons d’or, etc.
    Comme je poursuis un but inverse de celui de JF Bresse, faire accepter les herbes folles en ville, modifier la façon de les appréhender pour les tolérer pour des raisons sur lesquelles je ne reviens pas ici, sur les photos que j’avais prises avec des fleurs épanouies, les pieds des tilleuls que j’avais choisis avaient une tout autre allure (voir les photos prises aussi Boulevard de la République illustrant un article de mon blog sur les herbes folles, à une époque proche de celle à laquelle JF Bresse a pris les siennes ( http://www.jfdumas.fr/Emmanuel-Chambon-et-les-herbes-folles-le-grand-desamour_a166.html ).
    Pourquoi une telle diversité au pied de ces tilleuls nouvellement plantés ? Parce que ces arbres avaient été livrés chacun avec une motte conséquente entourant ses racines, condition d’une bonne reprise et que là où ils avaient grandi les plantes qui poussaient étaient diverses.
    Mais cette biodiversité nouvelle n’aurait sans doute pas été pérenne, même sans les interventions humaines. La plupart de ces plantes apparaissaient pour la première fois sur ce boulevard car elles vivent ordinairement dans des habitats consistant en ce que l’on appelle des « sols remués » enrichis en engrais, caractéristiques que perdront les pieds de ces arbres au cours du temps tandis que les conditions d’ensoleillement varieront également avec la croissance de l’arbre ainsi que l’espace disponible à sa base.
    Le cas des pieds arbres du côté pair du Boulevard de la République est donc bien un cas très particulier dont l’évolution aurait pu donner lieu à des observations intéressantes pour l’étude de la flore sauvage en ville mais qu’une plante ait poussé à l’un de leur pied ne signifie absolument pas que là est un milieu où elle aurait pu s’établir durablement.
    J’ajoute que les chardons, pissenlits, matricaires sont des plantes qui peuvent se montrer envahissantes mais ne sont pas des « invasives » comme le sont les vergerettes du Canada ou de Sumatra qui semblent en outre résistantes au glyphosate qui tendrait donc à les sélectionner au dépend des premières.

  3. vernet vernet 31 mai 2015

    Que d’énergie dépensée pour quelques chardons et pissenlits qui n’ont jamais fait de mal à personne,sauf à ceux qui s’y frottent.
    Mieux vaut 100 fois des pissenlits que des herbicides.
    Jardiner nos rues est la meilleure des solutions ;que les grincheux s’y frottent,cela leur remettra les pieds sur terre.
    Au-delà,allez à Chatenay Malabry(la terre ne se résume pas à Fontenay aux roses,admirez les pieds des arbres sur la RD 906 :plantez des petites fleurs vivaces,c’est plus joli que les pissenlits et,écologiquement ,acceptable.

Répondre à Jean-François DUMAS Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.