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La cuisine centrale ne souffre d’aucun désordre structurel et c’est le diagnostic de la commune qui le dit, par Léa-Iris POGGI Conseillère municipale indépendante

Lors du conseil municipal du 9 mars dernier, le rapport d’activité pour l’année 2021 a été présenté. A cette occasion, je suis revenue sur les diagnostics communiqués par la commune lors du conseil municipal d’octobre 2022.

Il y a deux diagnostics : l’un portant sur la structure du bâtiment, l’autre portant sur le fonctionnement de la cuisine centrale.

J’ai été extrêmement surprise par la teneur du diagnostic structurel. L’ingénieur en charge de sa rédaction a dû se creuser la tête pour identifier des désordres. Sa conclusion est sans appel : structurellement, tout va bien, il n’y a aucun, je dis bien aucun désordre structurel qui toucherait à la solidité de l’immeuble ou porterait atteinte à sa destination.

En effet, la lecture des désordres relevés comme étant “rouge”, c’est-à-dire nécessitant une intervention dans les 12 mois, laisse perplexe sur un hypothétique désordre structurel :

  • il y a des fuites ponctuelles de radiateurs ;
  • 2 petits blocs verts de sécurité incendie ne sont pas mis en place ;
  • un luminaire est partiellement déboîté ;
  • des poignées de porte en plastique sont à changer ;
  • des grooms de portes sont à remplacer.

Tout le rapport démontre en revanche l’absence d’entretien. Ces travaux d’entretien peuvent être évalués, tout au plus, à 150.000 euros HT.

Côté diagnostic restauration, même chose : la conclusion n’est pas du tout alarmiste mais pointe l’absence de remplacement du matériel de cuisine.

Compte tenu de la teneur du rapport, il y a lieu de se poser la question du défaut de suivi par le prestataire que la commune a engagé pour l’entretien de cette cuisine centrale (marché public de février 2020).

Le rapport recommande aussi de doter la cuisine d’un local à déchets de 20 m2. Depuis 2007, cette construction mineure et peu coûteuse n’est pas mise en œuvre. Il en est de même pour les locaux de stockage du consommable.

Contrairement à ce qui est indiqué dans ce diagnostic, il y a de la place pour ces locaux puisque les poubelles occupent déjà un espace qu’il reste donc à couvrir et que les 24 m2 pour les locaux de stockage peuvent être placés très facilement sur l’emprise. Il semble que le diagnostiqueur n’ait pas fait le tour complet du bâtiment.

De façon assez caricaturale, il est mentionné par exemple un “îlot de cuisson hétéroclite et vétuste”. De même, pour les sauteuses multifonction et les marmites agitatrices. Qu’attendons-nous pour changer ces appareils ?

Enfin, le plus important concerne les conditions de travail du personnel. Effectivement, le fait que la cuisine soit sur 3 niveaux n’est pas simple. C’est pour cette raison qu’il existe des monte-charges. Or, lors de la visite du 19 janvier dernier, j’ai pu constater que les monte-charges ne fonctionnent pas et ne peuvent donc pas être utilisés. Qu’attend le prestataire pour réparer les monte-charges afin de faciliter le travail des employés ?

En conclusion, les diagnostics permettent d’identifier clairement un problème chronique d’entretien et l’absence de travaux mineurs qui permettraient pourtant d’optimiser la cuisine centrale. Une fois le prestataire d’entretien recadré et l’optimisation de la cuisine réalisée via un plan quinquennal, il n’y aura plus aucun sujet. Encore faut-il s’en saisir…

Vous pouvez télécharger :

2022.06.14 – Diagnostic structurel cuisine centrale

2022.05 – Diagnostic restauration

Léa-Iris POGGI

Conseillère municipale indépendante

lea.poggi.fontenay@gmail.com

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