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Stratégie Commerces dynamiques, réponse de Joëlle Touzet à notre maire, Mr Vastel

Notre maire Laurent Vastel a présenté son bilan et sa stratégie des commerces fontenaysiens en réponse à un administré.
Nous avons ainsi pu apprécier la bonne volonté et l’analyse fine de la situation et ajoutons un changement notable pour une réussite en actes et en mots.

M’étant engagée à ne parler qu’en éthique entre candidats aux élections municipales (Blog Osez Fontenay), je dirais à Mr Vastel que sa vérité peut porter du fruit si elle associe un système de Coopérative dans un contexte d’aide aux nouvelles installations « commerciales par oppositions aux entreprises publiques » insuffisamment lucratives mais porteuses d’animations,

Il faut pour la compréhension de ce système rappeler, l’expérience de « Galerie d’art associative à Fontenay-aux-Roses, du 1er août 2016 au 1er juin 2017 au 104 rue Boucicaut, réunissant 55 artistes exclusivement du 92 Sud.

Je dirai donc deux mots du passé proche et m’ emploierai à organiser la chose nouvelle qui nous unira certainement, nous les appelés à la bonne gestion de la ville.

Ce commerce associatif n’avait pas été aidé par les services « commerce et associatif » de la ville, ni visité par ces élus. Le loyer au départ de 600 euros était passé à la fin du bail à 1200 euros. Cette devanture faisait la joie des passants et la présence de 16h à 18h des artistes qui en échanges d’ un accrochage à faible coût (50€ le mois contre 900 à Paris ) présentaient leur savoir faire aux habitants, ou animaient un petit atelier le lundi matin, avait apporté une certaine convivialité, alors que la rue était inanimée. Des visiteurs des communes voisines avaient même pris l’habitude de cet endroit. Les habitants du quartier semblaient heureux de pousser notre porte pour des commentaires sur l’esthétique ou des demandes de formation artistique pour eux ou les enfants (le mercredi au milieu des toiles), quant aux plus timides qui se contentaient de regarder, ils nous adressaient des sourires ou des remerciements de gratitude d’ être là parmi eux. Cette offre était d’ autant plus cohérente que l’agglomération du 92 Sud ne dispose pas de galeries d’art. Est-ce qu’un fonctionnement en coopérative (SCIC) qui réunit sous forme de parts sociales les bénéficiaires (artistes, collectivités, mécènes, et toutes personnes intéressées) avec une participation ne pouvant excéder 49% pour les collectivités aurait-elle été viable ? Et d’autres projets commerciaux en coopérative (par exemple recyclerie, créations fontenaysiennes, spectacles…) pourraient-ils ainsi porter de la vie dans notre centres urbains en mêlant aspect commercial et dynamiques de vie ?

Répondre à cette question est regarder la vérité en face : désertification des commerces urbains pour les centres commerciaux (à taxer au niveau national avec reversement aux villes avoisinantes), et pour les villes plus attractives (proximité de Paris qui représente une sortie loisirs).

Concernant la politique à venir, je propose qu’une coopérative soutienne les ateliers boutiques artisanales et créatives. Les artistes et artisans peuvent être aussi associés à la déco de la ville (sur vote des habitants et non par choix de l’ élu-e. Là aussi notre association et son projet art hors les murs avait eu des difficultés pour l’appel à projets animation des quartiers, et pour son offre de galerie café place du marché ; en coopérative le projet serait connu et soutenus par la participation de la ville).

Les zones artisanales, les ateliers d’artistes apportent du souffle à notre objectivité et à notre imaginaire, ainsi que de l’espérance au potentiel humain. Que l’ on soit amateur comme moi ou professionnel, un artiste a sa place dans la ville par le regard original qu’ il porte à son environnement et par sa manière personnelle de créer des rapports avec les choses et les êtres, par une sensibilité qui lui est propre et qu’ il a souvent plaisir à partager.
Concernant la politique à venir, je soutiens aussi qu’aucune discrimination ne sera tolérée. Les projets aidés seront tous affichés sur les murs de la maison de la musique et de la danse et cette accessibilité directe permettra aux habitants d échanger entre eux, et de voter selon leur appréciation.
Concernant la politique à venir, je souhaite que cette Coopérative à enseigne commerciale lie les habitants de la ville, par souscriptions autour de projets festifs et rentables pour la ville et ses commerçants. Le tourisme urbain est aussi à développer : Une délégation rencontrera la compagnie du Puy du Fou, pour que l’histoire de notre ville anime l’année des fontenaysiens et des invités à un spectacle sensé,
Concernant la politique à venir, l’attractivité de la ville et de ses commerces passe aussi par la mobilité piétonne et vélo avec des rues fermées aux voitures, privilégiant des espaces végétalisés et des matériaux bois, où les savoirs faire artisanaux , solidaires, écologiques, ou à but ludique et innovant seront mis en avant au mail Boucicaut et au square Scarron. (concernant l’aspect stockage carbone et l’évapotranspiration des arbres cette question sera abordée dans un prochain article).

Mais pour démarrer, il sera indispensable d’interroger nos commerçants sur leurs besoins en matière de signalétique et d’accessibilité, et le commerce grâce à la coopérative, ne se limitera pas à la rue Boucicaut. Également nous avons besoin de chiffrer les ouvertures fermetures exactes des enseignes et la capacité de préemption de la ville pour des loyers plus abordables ( le commerce se meurt dans de nombreuses banlieues à cause du manque de disponibilité et de la sédentarité des habitants, mais surtout du coût trop élevé des baux). Nous pouvons agir sur ces causes et engager une réflexion sur la disponibilité et le travail de 35 à 25 heures ?

Joëlle Touzet, liste plurielle Label de Fontenay pour Nouvelle Donne


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