Pour le projet IDMIT, le CEA de Fontenay recherche un vétérinaire spécialiste de primates non-humain.
Pole emploi a publié une offre de poste : Publié le 22 septembre 2018 – offre n° 0646691
« Les unités de recherche hébergées (CEA, CNRS, Inserm) et les partenaires industriels disposent de modèles et d’infrastructures de hautes technologies (animaleries de haute sécurité biologique, IRM, TEP, vectorologie, histologie, traitement de l’image, comportement, chirurgie.). Quatre vétérinaires sont chargés de la surveillance des animaux, de leur bien-être, de l’organisation et de la réalisation des soins, ainsi que de l’application et du suivi de la réglementation. Dans le cadre du développement de ses recherches, l’institut recrute un vétérinaire ayant une expérience dans les techniques de soins sur gros mammifères et/ou primates non humains. »
Qu’est-ce qu’un primate non humain et à quoi servent-ils ?
« Chaque année dans le monde, plus de 100 000 singes et grands singes sont utilisés en recherche biomédicale. Leurs similitudes génétiques avec l’homme en font des candidats particulièrement adaptés pour tester la sécurité de nouveaux médicaments et pour étudier les maladies infectieuses ou le cerveau. Mais ces mêmes similitudes avec l’homme soulèvent également des questions éthiques autour de leur utilisation pour des expériences scientifiques. »
Source : Primates non humains dans la recherche et l’expérimentation:
https://copublications.greenfacts.org/fr/primates-non-humains/index.htm
Vue d’ensemble de l’utilisation de primates dans la recherche et l’expérimentation au sein de l’UE :
Source : http://ec.europa.eu/health/scientific_committees/opinions_layman/fr/primates-non-humains/index.htm#2
« Environ 12 millions d’animaux sont utilisés chaque année dans des procédures scientifiques au sein de l’Union européenne. Parmi ceux-ci, environ 10 000 sont des primates non humains (PNH), principalement des singes et des grands singes. Des expériences réalisées sur de tels primates ont conduit à des découvertes importantes en biologie et en médecine.
Actuellement, les primates ne sont utilisés dans des expériences scientifiques que lorsqu’il n’existe aucune autre méthode ou espèce animale qui puisse servir d’alternative. Ils sont principalement utilisés pour évaluer la sécurité de produits et dispositifs pharmaceutiques, mais aussi pour la recherche fondamentale en biologie et pour la recherche et le développement de produits et d’appareils médicaux.
Presque tous les primates utilisés dans des expériences scientifiques sont nés d’animaux eux-mêmes élevés en captivité, parfois depuis plusieurs générations. À quelques exceptions près, la recherche sur animaux élevés en captivité plutôt que capturés dans la nature a tendance à fournir des données plus précises et fiables. Les primates capturés à l’état sauvage sont très rarement utilisés dans la recherche, mais ils sont encore nécessaires pour éviter les effets négatifs de la consanguinité des stocks.
En ce qui concerne le bien-être animal, d’importants investissements ont été réalisés ces dernières années pour améliorer les conditions de logement des primates en captivité, en tenant compte de leurs besoins physiques et sociaux »
Pourquoi a-t-on besoin de primates dans la recherche et l’expérimentation ?
» 2.1 Avant que les produits pharmaceutiques ne parviennent au consommateur, leur sécurité doit être testée sur des humains au cours d’essais cliniques. Des expériences préliminaires sur des animaux – souvent des rats et des chiens – sont effectuées dans le but de protéger la santé des personnes prenant part à ces essais. Seuls quelques produits pharmaceutiques potentiels sont en fait testés sur des primates non humains (PNH). Les primates sont nécessaires pour tester certains médicaments qui pourraient avoir des effets sur les organes génitaux féminins, les yeux, les issues des grossesses, la coagulation du sang ou le cerveau, car ils sont les seuls mammifères à présenter des traits physiologiques spécifiques semblables à l’homme.
2.2 Dans la recherche sur les maladies infectieuses, les vaccins et les médicaments qui sont développés sont généralement d’abord testés sur des cellules cultivées en laboratoire, puis sur des animaux, et finalement sur des humains afin de vérifier leur innocuité et leur efficacité. Les primates restent bien souvent les animaux les plus appropriés pour ces tests car leur système immunitaire est très semblable à celui de l’homme. Les primates sont les seules espèces qui peuvent être utilisées pour développer des vaccins et des médicaments contre le paludisme, la tuberculose, l’hépatite C, ou le VIH qui soient efficaces pour l’homme. Il se peut également qu’on ait besoin de primates pour détecter rapidement de nouvelles maladies comme le SRAS qui pourraient se propager à travers le monde.
2.3 Les primates jouent un rôle unique dans la recherche sur le cerveau car ce sont les seuls animaux dont le cerveau est d’une complexité proche du cerveau humain. La recherche sur la douleur et les expériences sur les primates qui exigent que l’on pénètre dans leur crâne posent de délicates questions éthiques. Certaines nouvelles techniques de recherche non invasives pouvant être utilisées sur les humains et les primates sont en cours de développement, mais elles comportent toujours d’importantes limites.
2.4 L’utilisation d’organes de porc pour la transplantation est un moyen de remédier à la pénurie de donneurs d’organes. Cependant, le système immunitaire humain rejette fortement les organes de porc. Seules certaines espèces de primates présentent une réponse immunitaire similaire à celle de l’homme. Dès lors, tout essai sur animal de médicaments conçus pour prévenir le rejet de greffe doit être réalisé sur ces espèces«
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