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Les commerces à Fontenay aux Roses … et les parkings ?

Mr Durand, dans votre papier du 8 juin vous soulignez qu’en raison du relief, la pratique du commerce à Fontenay n’est pas aisée ni à pied, ni à vélo. Vous suggérez donc, en creux, que la voiture est souvent nécessaire. Mais vous n’en tirez pas les conséquences au niveau des parkings.

A mon avis, la possibilité de garer sa voiture près des commerces est une condition essentielle de la vitalité du commerce local. A Sceaux, il y a aux deux extrémités de la zone commerciale de la rue Houdan deux parkings, vastes, et qui permettent l’accès à la quasi-totalité des magasins en moins de 10 mn à pied. Il nous faut à Fontenay des parkings, même si la mode bobo-écolo n’est pas à la voiture.

Aujourd’hui, il y a le parking rikiki du marché, et celui également de taille très modeste qui va s’ouvrir à la Cavée. Et puis, il y a le parking privé du magasin Carrefour Market dont l’accès est hélas très sportif, et rebute bon nombre de chalands.

Mr Moizan, dans ses projets qui datent des années 70, avait proposé une solution très astucieuse d’un parking sous la place de Gaulle, qui avait l’avantage énorme de permettre un accès à hauteur (sans rampe à monter ou à descendre) à partir de la rue Jean-Jaurès. Cette idée n’a pas été reprise par P. Buchet lors de la conception du nouveau marché, ni par L. Vastel à l’occasion de la bétonisation de la place.

Aujourd’hui, le maire ouvre le chantier du mail Boucicaut. On a donc une troisième opportunité de réfléchir sérieusement à la transformation du parking Carrefour en un vrai parking public. Ce parking se situe à un endroit central de la vie commerçante actuelle, et présente l’énorme avantage d’avoir un accès sur trois rues: la rue Boucicaut, mais aussi les rues Jean Jaurès et Ledru Rollin… moyennant quelques travaux dans le gruyère du sous-sol du mail, et en particulier dans l’immeuble de la Poste qui est la propriété de la ville.

Nous savons tous que la situation juridique est extrêmement compliquée et que la réalisation d’accès en voiture – et à niveau – depuis les rues Jean Jaurès et/ou Ledru Rollin n’est pas simple. Mais n’est-on pas capable de trouver quelques architectes créatifs qui sauront avec les outils actuels de conception par ordinateurs trouver les voies et les moyens ? On pourrait commencer par interroger les architectes de la ville… ou bien, on repart pour cinquante ans sur de mauvaises solutions ?

Mr Vastel, il vous reste cinq ans pour trouver une solution…

Michel Bayet.

Membre du Modem.

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