Préambule :
4ème samedi matin du second confinement. Fin novembre 2020, place du marché à Roses-les-Cinq-Fontaines dans le neuf deux au sud de Paris vers 11h00
Chapitre 1er : Dans lequel un petit rien fait lever les yeux au ciel
Peu de monde ce samedi matin sur la place du marché. Les gens marchent vite, résignés en regardant par terre sans prêter attention aux autres. Ils portent tous un masque, et une majorité, un chapeau, un bonnet, une casquette. A cela se rajoute pour certains, des lunettes embuées à cause du masque. Il fait froid en ce samedi de fin novembre. Les jours sont courts et les nuages gris sont bas. Dés que quelqu’un éternue, tousse, tout le monde s’écarte, s’éloigne de l’opportun. Les paniers, cabas et autres sacs de ceux qui sortent du marché sont pleins. Peut-être la semaine prochaine, tout sera fermé ou ouvert. Ceux qui arrivent se dépêchent de rentrer dans le marché de peur de manquer. Alors que les commerçants disposent de tout y compris des premières victuailles destinées aux fêtes de fin d’année.
Tout à coup, on entend dans le ciel un bruit. Depuis quelques mois, les aéronefs se font rares… sauf le Rafale qui a dépassé le mur du son en septembre dernier en région parisienne… Le bruit se rapproche. Et on commence à percevoir un bruit d’hélicoptère plutôt qu’un avion.Ca y est, ce sont deux hélicoptères qui s’approchent du centre ville. Ils semblent même descendre.
Les passants, commencent à ralentir leur allure, et miracle, ils lèvent leurs yeux au ciel. Mais que font ces deux hélicoptères qui font du rase motte dans le ciel de Roses-les-Cinq-Fontaines.Ce sont des hélicoptères bleus de la gendarmerie. Il y en a un qui fait du vol stationnaire au dessus de la place du marché et l’autre qui commence à descendre.
Eric Wolinski
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