L’Agence régionale de santé vient de dévoiler la nouvelle carte des zones concernées par les aides à l’installation et au maintien des médecins.
L’Agence régionale de santé Île-de-France publie la nouvelle carte des zones concernées par les aides à l’installation et au maintien des médecins.
Ce sont désormais plus de 9,1 millions de Franciliens (soit 76% de la population et 2,5 fois plus qu’auparavant) qui résident dans des territoires éligibles aux aides à l’installation et au maintien des médecins.
L’Île-de-France fait face, depuis plusieurs années, à une importante diminution du nombre de médecins généralistes libéraux, conséquence d’une pyramide des âges défavorable et de l’attractivité jugée « moindre » de la région pour cette spécialité médicale. L’Île-de-France est classée dans l’Atlas de la démographie médicale du Conseil National de l’Ordre des Médecins parmi les régions les plus touchées par ce phénomène.
L’ARS classe les villes, qui ont besoin de plus de médecins en 2 catégories :
- des « zones d’intervention prioritaire »,
- des « zones d’action complémentaire »,
Le département des Hauts de Seine compte même onze villes classées en « zones d’intervention prioritaires » : Villeneuve-la-Garenne, Clichy, Malakoff, Bagneux, Clamart, Le Plessis-Robinson et Châtenay-Malabry.
Fontenay est classé en « zone d’action complémentaire. »
La zone touchée la plus étendue ? Une bande s’étendant de Malakoff à Châtenay-Malabry, en passant Clamart et Le Plessis-Robinson.
Fontenay est entouré des communes qui sont classés en « zones d’intervention prioritaires » : Bagneux, Clamart, Le Plessis-Robinson et Châtenay-Malabry.
Au-delà des complications administratives dont se plaignent parfois les jeunes médecins, le coût de l’immobilier en région parisienne représente également un frein important.
Dans les zones classées prioritaires, ils pourront bénéficier de 50 000 €, versés en deux fois. « C’est une aide importante, mais il faut savoir que s’installer dans un 40 m², par exemple, cela peut coûter entre 160 000 € et 200 000 € ».
A Clamart, des regroupements de praticiens à l’étude
Des discussions sont actuellement engagées entre la ville et ses médecins pour construire des locaux permettant des regroupements de praticiens. « L’idée, c’est de créer deux centres de santé privés dans le haut et le bas de la ville », explique le maire (LR) Jean-Didier Berger.
A noter que le département est loin d’être le seul touché en région parisienne, puisque la zone rouge a été multipliée par cinq au niveau régional, et qu’elle concerne désormais plus de 4,4 millions d’habitants.
Et toutes spécialités confondues, les Hauts-de-Seine comptent 188 médecins libéraux pour 100 000 habitants. C’est le deuxième meilleur ratio en Ile-de-France, derrière Paris, qui en compte 351. Et toujours mieux qu’en Seine-et-Marne (128) ou pire, la Seine-Saint-Denis (124).
Sources : Site de l’ARS en IdF : https://www.iledefrance.ars.sante.fr/lars-ile-de-france-etend-significativement-les-territoires-eligibles-aux-aides-linstallation-des
Le Parisien du 19 mars 2018 : http://www.leparisien.fr/yvelines-78/hauts-de-seine-votre-ville-est-elle-en-manque-de-medecins-19-03-2018-7617969.php#xtor=EREC-1481423605-[NL92]—${_id_connect_hash}@1
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