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Pourquoi je lis attentivement les programmes des candidats aux élections municipales ?

Même si l’effondrement actuellement à l’œuvre est encore relativement silencieux et peu visible dans notre vie quotidienne en banlieue parisienne, nous savons que le dérèglement climatique est une réalité et qu’il doit être pris au sérieux. Nous savons aussi que la pollution de l’air, de l’eau et des sols a des conséquences destructrices sur le vivant, sans lequel nous ne pouvons pas vivre. Savoir le péril ne doit pas nous paralyser mais bien nous pousser à agir. En effet, chaque année d’immobilisme a des conséquences importantes et dans 10 ans il sera trop tard pour rester dans une trajectoire soutenable. Encore faut-il savoir quoi faire et que les conditions de l’action soient réunies…

L’action municipale est essentielle pour nous engager collectivement
dans une transition écologique mais aussi sociale et démocratique.

A la lecture ou à l’écoute des candidats aux élections municipales, je cherche donc à savoir quelle perception ils ont de ces enjeux globaux et quelle est leur analyse des enjeux pour notre ville. Clairement, ils proposent tous des mesures vertes mais sont-elles les premiers pas sur un chemin qui sera long ou bien sont-elles posées là pour nous séduire ?

Le deuxième angle de lecture qui m’anime concerne la mobilisation citoyenne. Pour obtenir une mobilisation à la hauteur des défis qui sont devant nous, il faut que les élus soient convaincus qu’une véritable implication des citoyens dans la vie de la cité est essentielle. Je cherche donc les mesures proposées pour permettre et même solliciter cette implication des citoyens mais aussi des associations, des écoles, des commerçants, des entreprises…

Et puis, pour permettre une réelle transformation, on peut identifier trois conditions :

–        Au niveau des institutions : construire les conditions pour que de nouvelles pratiques puissent émerger et soient accessibles à tous

–        Au niveau des collectifs, associations ou autres qui se mobilisent sur ces sujets : concevoir et rendre disponibles de nouvelles pratiques

–        Au niveau individuel : désapprendre des pratiques et en adopter de nouvelles

Pour illustrer on peut prendre l’exemple du vélo. Au niveau institutionnel, il est nécessaire que des équipements soient déployés pour permettre la pratique du vélo en toute sécurité. Cela passe par une concertation réelle avec les riverains mais aussi de soutenir et de travailler avec une association comme FARàVélo. Cette association réalise en effet un travail formidable via des ballades, son atelier FARRépare, la préparation d’un plan vélo pour la ville, une école vélo ou encore un accompagnement vélotaf pour rendre possible le passage de la voiture au vélo. C’est l’ensemble de ces éléments, avec peut-être aussi une aide financière pour permettre à tous l’achat d’un vélo électrique, qui permet de créer les conditions d’un changement de pratiques par une large partie d’entre nous.

De nombreux sujets sont concernés : la mobilité, les loisirs, le logement, l’alimentation, la consommation, les déchets… Mon troisième angle de lecture est donc d’identifier ce que les candidats proposent pour construire les conditions d’une réelle transformation dans tous ces domaines, lorsqu’ils proposent quelque chose.

Dominique Dupuis

Je peux être contactée sur Facebook ou par mail : dominique@autremail.fr

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