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Emmanuel Chambon, élu responsable des espaces verts répond à JF Dumas et expose sa politique

Suite à l’article de JF Dumas, ex maire adjoint à l’environnement et aux espaces verts, dans son blog que nous avons repris (voir article), Emmanuel Chambon répond dans son blog et donne sa vision sur la politique des espaces verts.

Source : http://emmanuel-chambon.blogspirit.com/archive/2014/05/15/reponses-a-jean-francois-dumas-quant-a-la-gestion-des-espace-verts-3005138.html

Il est faux de dire que nous allons supprimer les prairies fleuries : je suis partisan de les maintenir, voire d’en créer de nouvelles selon les lieux.

Il est faux de dire que nous allons supprimer le verger conservatoire et la petite zone humide associée (avenue Lombart).

Il est faux de dire que nous remettrons en cause le devenir du parc Boris Vildé, dont un projet de valorisation (préparé par l’ancienne équipe) sera prochainement validé par Michel Faye et moi-même, sans remettre en cause les principes de biodiversité exemplaires pour ce site particulier.

Ma mission est de rendre à nos espaces verts et à nos rues un entretien digne de ce nom qui est effectivement en rupture avec l’abandon de l’équipe précédente.

Pour moi la nature n’est pas sale et je ne souhaite pas éliminer les espaces naturels pour faire place nette, comme vous me soupçonnez de vouloir le faire. Par contre, je suis opposé à ce que dans les caniveaux des petits arbres poussent (ce n’est pas leur place), que les trottoirs et les rues soient parsemés de plantes pouvant atteindre jusqu’à 50 cm de haut (profitant de trous et nids de poules dans la voirie que vous avez laissé se former depuis des années), que des espaces réservés aux plantations de fleurs soient envahis par chardons et liserons.

Voici en quelques mots les actions principales que j’ai commencé à mener :

  • Remise en état de l’ensemble de la voirie sur la ville : le nombre de trous et de nids de poule à combler est important ; ils ont été identifiés et des travaux vont commencer prochainement.
  • Mise en place d’actions de propreté de nos rues : des efforts particuliers ont commencé à se mettre en place et vont s’intensifier prochainement.
  • Entretien des pieds d’arbres et des espaces réservés aux plantations : ces actions vont débuter dans quelques jours, par l’utilisation des mêmes produits herbicides qu’avant, en attendant une évaluation précise de leur efficacité. Mais il n’est pas question d’utiliser des produits phytosanitaires de synthèse.

Commentaires NDF : Pour les espaces réservés aux plantations, il semble que le travail de désherbage est fait à la main. Les produits herbicides sont utilisés uniquement pour les herbes situées sur les trottoirs. Leur efficacité reste à démontrer, en particulier pour les herbes avec des racines profondes, comme les pissenlits.

Pour les pieds d’arbres, du temps de JF Dumas, ils étaient volontairement laissé à l’abandon, pour des raisons de gestion différentiée (Voir article précédent). Plus récemment, les herbes trop hautes ont été coupées par un outil mécanique à fil. Ceci n’empêche pas les herbes de repousser. Ne serait-il pas possible, de fleurir ces pieds d’arbres, comme cela a été fait dans la rue La Boissière, en mettant un grillage pour empêcher les chiens de se soulager dans ces massifs. On peut peut-être  aussi faire appel aux habitants pour l’entretien de ces massifs.

2 Commentaires

  1. Jean-François Bresse Jean-François Bresse Auteur de l’article | 7 juin 2014

    Je remercie JF Dumas de s’intéresser toujours à Fontenay et de suivre la politique pour les espaces verts.
    Je comprend bien le point de vue de Mr Dumas, repris de son blog :
    “Ces petits espaces laissés à la nature sont autant de relais indispensables afin d’assurer la continuité entre des espaces naturels plus vastes pour les populations de plantes sauvages et d’insectes qui sinon seraient isolées et par là même en danger de disparition.”
    Ce que je propose, serait à définir dans chaque grande rue, en concertation avec les habitants de chaque rue, comme cela a été fait dans la rue La Boissière.
    Dans certains cas, il pourrait simplement s’agir d’une fauche pour éviter qu’elles deviennent envahissantes, quand elles montent en graine. Dans d’autre cas, il
    elles pourraient être remplacées par des plantes bien choisies, pour ne pas empêcher pas un lien absolument nécessaire entre les populations d’herbes sauvages et d’insectes d’espaces verts ou naturels plus conséquents.
    Dans les 2 cas, cela je suis d’accord aussi qu’il faut de bien choisir les plantes et qu’elles soient notamment aptes à fournir la nourriture et le gite aux papillons et autres insectes butineurs.
    Il n’y a pas de recette miracle, mais la solution sera d’autant mieux acceptée qu’elle a été décidée avec les riverains qui dans certains cas seront soucieux de l’entretien des entourages. Cela existe, en particulier sur le boulevard de la république, où un propriétaire habitant un immeuble s’occupe du bien-être des plantes situées dans les massifs de plantes situées devant l’immeuble.

  2. Jean-François Dumas Jean-François Dumas 7 juin 2014

    Je découvre grâce à votre article la réponse que Monsieur Chambon a faite à celui que j’avais écrit concernant mes inquiétudes au sujet de la politique d’entretien des espaces publics que la nouvelle municipalité allait mener. Bien que je lise assez régulièrement son blog, elle m’avait échappée.
    Dans l’ensemble l’article de Monsieur Chambon qui détaille cette politique m’a plutôt rassuré même s’il reste des points de divergence. Je prends acte en particulier de sa volonté de ne supprimer ni les prairies fleuries, ni le verger conservatoire et la petite zone humide associée et de préserver le point chaud de la biodiversité qu’est l’espace Boris Vidé. Ces précisions étaient nécessaires.
    Concernant les pieds des arbres, il semble que nous sommes en désaccord, Monsieur Chambon et moi-même. De même que je ne partage pas la solution suggérée par Monsieur Bresse dans son commentaire. Je pense qu’il faut, comme dans d’autres villes telles que Paris, par exemple, laisser, au moins dans certaines rues, la nature s’exprimer librement au pied des arbres d’alignement, ce qui crée un lien absolument nécessaire entre les populations d’herbes sauvages et d’insectes d’espaces verts ou naturels plus conséquents. Sinon ces populations sont isolées, menacées de disparition à cause de cet isolement même.
    Bien sûr, il faut faucher les plantes qui prennent trop d’ampleur et débordent sur les trottoirs ou la chaussée mais il faut choisir la bonne période pour ne pas nuire à la biodiversité. De plus, si les plantes qui s’installent sont des « invasives » et qu’elles repoussent systématiquement après chaque fauchage, il faut intervenir. Une solution du type de celle proposée par Monsieur Bresse est alors envisageable, à condition de bien choisir les plantes et qu’elles soient notamment aptes à fournir la nourriture et le gite aux papillons et autres insectes butineurs.
    Bref, sur ce sujet, il faut se garder d’avoir des opinions tranchées. Tout est une question de nuances, de bon sens mais aussi de connaissances.
    Une dernière précision :Les buddléia qui colonisent certains talus, les vergerettes qui colonisent parfois les pieds des arbres sont des espèces « invasives », alors que les pissenlits, les pâquerettes, les violettes, les chardons et les orties peuvent, au pire, se montrer parfois « envahissantes ». Il faut tenter d’éradiquer certaines « invasives » qui présentent un danger pour la flore locale et en tout cas éviter de les planter ; les « envahissantes » indigènes, quant à elles ont au contraire bien souvent un rôle important dans les équilibres écologiques et doivent seulement être maîtrisées.
    J’ai répondu à l’article de Monsieur Chambon sur mon blog, article accessible avec le lien suivant :
    http://www.jfdumas.fr/Bon-courage-Monsieur-Chambon–Tous-mes-voeux-de-reussite_a263.html

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